Étude clinique sur la consommation non-thérapeutique de cannabidiol (CBD) via inhalation chez des individus en santé (PhD)

Étude clinique sur la consommation non-thérapeutique de cannabidiol (CBD) via inhalation chez des individus en santé (PhD)

Le cannabidiol (CBD), cette molécule extraite du cannabis que bien des gens voudraient comprendre et apprivoiser, semble avoir le dos large quand il s’agit d’en énoncer les effets sur la santé. En fin compte, le CBD, qu’est-ce que ça fait dans notre corps ? Et comment en avoir le cœur net ? Voici une stratégie efficace pour y répondre : les études cliniques.

En dépit du caractère non euphorique que l’on assigne au CBD, certaines données pourraient suggérer qu’il confère un niveau notable d’effets psychotropes, à condition que certains paramètres soient respectés. Dose ? Voie d’administration ? Formulation spécifique du produit ? Complexe à savoir… Les produits vendus sur le marché règlementé au Québec sont-ils susceptibles de créer un tel effet détectable ? Question fort pertinente d’un point de vue de la santé publique. Le laboratoire de recherche Didier Jutras-Aswad vise à trouver une personne pour mener un projet doctoral dans le cadre d’une étude clinique dont l’objectif principal est de vérifier si de faibles doses de CBD, telles que vendues sur le marché réglementé, possèdent la capacité de générer une réponse subjective notable lorsque consommées via inhalation. Le projet offre également la possibilité de vérifier l’effet de faibles doses de CBD sur une pléthore de paramètres reliés à la santé mentale et la physiologie humaine, notamment sur différents effets subjectifs psychoactifs auto-rapportés, l’affect, l’anxiété, l’état de dissociation, les oscillations neurales (mesurées via électroencéphalographie), explorant de surcroît la possibilité que certaines caractéristiques génétiques ou physiologiques puissent expliquer ou médier les effets potentiels de ces doses. Il s’agit de travaux fondateurs pour mieux comprendre l’effet des produits du CBD dans un contexte de consommation non-thérapeutique, permettant d’orienter les choix de consommation sur la base de données probantes.

Ce projet offre la chance de travailler dans un contexte scientifique et professionnel dynamique qui fournit un ensemble synergique de solutions pour répondre aux questions scientifiques reliées au projet, notamment via la contribution et le support d’une équipe chevronnée de personnel hautement qualifié combinant différents domaines comme les sciences infirmières, les neurosciences, la biologie, la psychologie, l’intervention en santé mentale et dépendance et la psychiatrie. Le travail d’équipe sera d’importance capitale : cette composante de notre travail permet d’atteindre de hauts niveaux de qualité dans l’exécution des projets de recherche, car une équipe unie de plusieurs personnes (autant professionnelles qu’étudiantes à tous les cycles universitaires) permet de se soutenir, s’entraider et se motiver à progresser pour le bien individuel et collectif. Tel que valorisé dans le laboratoire, le support offert à notre communauté étudiante permet de générer des contributions significatives à la littérature scientifique via la publication de plusieurs articles dans des journaux révisés par les pairs et en présentant dans des congrès de haut niveau, tout en développant des collaborations de calibre international. Favorisant la sécurité financière des personnes aux études graduées au laboratoire via l’utilisation des fonds de recherche, tout le soutien nécessaire pour appliquer à divers programmes de bourses est en place, ce qui représente à la fois un prérequis, mais aussi un processus formateur et bénéfique. Ultimement, la diversité de projets menés par notre équipe offre un environnement académique qui incite à élargir ses horizons scientifiques et à parfaire ses connaissances dans différents domaines complémentaires, conférant un avantage majeur sur le marché du travail ou dans l’académique.

 

Pour plus d’informations sur le rayonnement de l’équipe, consultez notre page sur les actualités et suivez les nouvelles sur Twitter (@DJutras_Aswad).

 

Voici les qualifications recherchées pour cette aventure académique :

  • Maitrise en sciences biomédicales, psychiatrie, neuroscience, psychologie, ou autre discipline pertinente;
  • Être motivé(e) et avoir une expérience en recherche clinique dans le domaine de la psychiatrie, de l’usage de substances ou d’un domaine connexe;
  • Intérêt marqué à travailler sur la consommation de cannabis;
  • Fortes habiletés en méthodes d’analyse quantitatives;
  • Capacité d’aller chercher des bourses pour études graduées ;
  • Bonne connaissance du français (un atout) et de l’anglais;
  • Excellente capacité de rédaction et de communication.

 

Statut : Temps complet

Lieu du stage : Centre de recherche du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal

Durée : trois à cinq ans

 

Pour poser sa candidature :

Faire parvenir par courriel un curriculum vitae, une lettre de motivation, les relevés de notes pertinents et les coordonnées de deux personnes pouvant agir à titre de références à : jane.marie.ramil.chum@ssss.gouv.qc.ca

 

Seules les personnes retenues pour une entrevue seront contactées.

 

Le CRCHUM invite les femmes, les Autochtones, les minorités visibles, les minorités ethniques et les personnes ayant des limitations à soumettre leur candidature. Le CRCHUM adopte une définition large et inclusive de la diversité qui va au-delà des lois applicables. Le CRCHUM encourage ainsi toutes les personnes, peu importe leurs caractéristiques, à poser leur candidature.