Les usagers de drogues injectables sont à risque d’infections transmises par le sang comme le virus de l’hépatite C (VHC). Pour réduire ces méfaits, la distribution de matériel d’injection stérile et l’accès à des traitements de substitution (ex : thérapie par agoniste des opioïdes ou TAO) demeurent centraux dans la prévention de la transmission de ces maladies. Mais quelle est leur efficacité? Une nouvelle étude basée sur une cohorte de 422 usagers de drogues montréalais révèle qu’une forte dose de TAO (>=60 mg/jour méthadone ou >=16 mg/jour buprenorphine) est associée à une réduction de 77% du risque d’infection au VHC. Une dose légère de TAO ou l’accès à du matériel d’injection stérile ne montraient pas de diminutions significatives des risques d’infection. Cette étude vient aider les cliniciens à mieux choisir la dose appropriée de traitement TAO afin de prévenir les infections chez les patients avec trouble d’usage de drogues. Vous pouvez lire l’article paru dans American Journal of Preventive Medicine en cliquant ici.
Mai 2020
